Dačić : Les relations entre la Serbie et la Hongrie au plus haut niveau depuis 10 ans
Lors de la conférence de presse commune avec son homologue Péter Szijjártó , le ministre Dačić a déclaré que les relations entre les deux pays étaient fondées sur la confiance mutuelle, la collaboration, la recherche des intérêts communs, le respect, mais également sur le respect des droits des minorités nationales, notamment des Hongrois en Serbie mais également des Serbes en Hongrie.
" Grace à ce fait, nous contribuons considérablement à la paix et la stabilité dans la région. Je peux également ajouter que notre partenariat stratégique n’est pas lettre morte, vu le fait que nous avons signés des accords sur le partenariat stratégique avec beaucoup de pays mais qui restent sans effet et qui ne sont pas appliqués : comme s’ils n’existaient pas. Cependant, en ce qui concerne le partenariat avec la Hongrie, nous résolvons vraiment les questions très concrètes et qui représentent des questions d’intérêt des citoyens de nos deux pays ", a déclaré le chef de la diplomatie serbe.
Il a identifié les principaux défis auxquels les deux pays sont confrontés : la guerre, les migrations et la crise de l’énergie, en soulignant que ni la Serbie ni la Hongrie ne sont responsable pour aucun de défis en cause.
"Nous sommes confrontés à une situation où nous devons nous aider mutuellement et s’il n’existait pas de collaboration entre nous, ça serait beaucoup plus difficile pour la Serbie et la Hongrie", a déclaré Dačić.
Il a estimé que la coopération excellente entre les deux pays est en fait le résultat de la confiance mutuelle entre le président Aleksandar Vučić et le premier ministre Viktor Orbán , mais également le résultat de la confiance entre les ministères des affaires étrangères des deux pays qui travaillaient dur pour y parvenir.
"Nous sommes convenus d’organiser au moins un entretien par an à Belgrade et un autre à Budapest.Notre rencontre n’est pas une nouvelle ; la novelle est le progrès significatif de nos relations ", a constaté Dačić.
Il a ajouté que tous les accords conclues et signés entre les deux pays avaient une grande importance pour nos citoyens, tel que l’accord sur l’usage commun des représentations diplomatiques et consulaires dans le monde. Le ministre Dačić a souligné que la Serbie apprécie beaucoup le support que la Hongrie nous offre sur notre chemin européen.
"J’étais témoin plusieurs fois des discours positifs du ministre Szijjártó prononcés lors des réunions internationales où il exprimait son soutien à la Serbie dans sa poursuite du chemin européen. Il soulignait toujours que la Serbie était l’exemple des bonnes relations internationales, et il a particulièrement parlé de la position excellente des Hongrois en Serbie et la comparait avec les autres pays dans la région", a dit Dačić.
Il a ensuite mentionné que la Hongrie était le cinquième partenaire commercial de la Serbie, avec l’augmentation significative des échanges de biens et a exprimé son souhait que cette augmentation continue à croitre encore.
"Nous sommes prêts à faire le maximum d’efforts afin de résoudre les problèmes tels que les points de passages frontaliers et les embouteillages frontaliers, la reconstruction des passages des deux cotés dans le but de réduire les délais d’attente, la question de la construction des voies ferroviaires et des routes en Serbie ", a dit le chef de la diplomatie serbe.
Il a particulièrement mis en relief que les deux pays devaient s’aider mutuellement dans la fourniture de sources d’énergie.
"La Serbie, mais je suis sur que c’est pareil pour la Hongrie aussi, n’a aucune préférence pour une source particulière du gaz et du pétrole. Tout ce qui nous intéresse c’est de les avoir pour consommation. Nos citoyens ne peuvent pas vivre et chauffer leurs maisons en s’appuyant sur les promesses des autres. Nous ne sommes pas parmi des pays qui ont leurs propres sources du gaz et du pétrole. Si nous n’avions pas achevés des travaux de construction du tronçon du gazoduc Turk Stream, nous n’aurions pas été si persistant en ce qui concerne la construction sans support de la Hongrie, et nous n’aurions pas fini ce travail ", a souligné Dačić.
Il a également ajouté qu’à ce moment là il était fier de pouvoir dire que nous avions réalisé un tronçon de 403 kilomètres, ce qui est la distance entre la frontière hongroise et la frontière bulgare ; c’est un tronçon qui traverse la Serbie et qui fournit le gaz en Hongrie, et ensuite peut fournir des autres pays de l’Union Européenne.
"Ce qui nous intéresse c’est de trouver une solution, une connexion pour le pétrole aussi, vu le fait que nous aussi sommes touchés par les sanctions imposées contre le pétrole russe. Nous avons certains oléoducs vers la Croatie, cependant nous ne pouvons pas transporter le pétrole russe en raison des sanctions imposées ", a souligné Dačić.
Source: Тanjug
Photo: Ministère des affaires étrangères / Tanjug