Selaković: Le modèle «Open Balkans» va s'étendre dans le monde

Selaković a déclaré pour Tanjug qu'au cours des entretiens avec plus de 70 représentants de l'État, dont 40 ministres des Affaires étrangères des continents européen et non européen, ainsi que des représentants du monde des affaires, qui se sont déroulés du 16 septembre au 1er octobre, il a rencontré des éloges non seulement pour l'initiative «Open Balkans», mais aussi pour tout ce que la Serbie a fait dans le domaine de l'économie, de la croissance économique, de la lutte contre la pandémie....

Le rôle « visionnaire et de leadership » de la Serbie dans l'union des partenaires de la région dans l'initiative « Open Balkans » a suscité un vif intérêt partout où j'ai parlé, ce qui montre la reconnaissance de l'importance des intégrations régionales, notamment économiques visant à créer un marché commun, la libre circulation des personnes, des biens et des services et une lutte commune contre les catastrophes, a dit Selaković.
Selon le ministre, l'initiative est reconnue sur tous les méridiens comme la nécessité pour les petits États à l'ère des grandes puissances régionales, afin de survivre et d'essayer d'être compétitifs, d'être orientés vers la coopération mutuelle.

-C'est une bonne formule, a dit Selaković, ajoutant qu'il en était convaincu lorsqu'il a assisté à une session du Congrès guatémaltèque en l'honneur du 200e anniversaire de l'indépendance des républiques d'Amérique centrale, où l'ensemble du corps diplomatique de la ville de Guatemala était présent, et il a parlé de la façon dont la Serbie considère les intégrations régionales et de ce dont nous pouvons être fiers dans ce domaine en tant qu'État.

-Je peux dire que les idées couvertes par l'initiative Open Balkans sont attentivement écoutées et très appréciées dans d'autres pays. C'est pourquoi je suis convaincu que beaucoup de nos amis d'autres parties du monde rechercheront un modèle similaire ou identique dans la promotion des organisations  et des initiatives régionales, a-t-il déclaré.

Le ministre a souligné que les nombreux entretiens qu'il a eus avant de se rendre à l'Assemblée générale des Nations Unies, Guatemala et Mexique, Belgique, Luxembourg, Inde ont montré que la Serbie est reconnue comme quelqu'un dont la parole est écoutée avec attention, comme un pays qui tient parole et qui est une très bonne destination pour l'arrivée d'investissements et de capitaux d'investissement.

Comme il le dit, ce fait est une reconnaissance importante pour la Serbie car on ne peut jamais voir que quelqu'un investit dans un pays qui n'est pas sûr, juridiquement stable et où il n'y a aucune prévisibilité des procédures et tout ce qui est d'une grande importance pour le capital.

Le ministre a indiqué que la visite à New York était l'occasion de discuter en marge de toutes les questions d'importance nationale pour la préservation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté, en gardant à l'esprit qu'elle intervenait à un moment «d'événements problématiques, houleux et tendus» sur la ligne administrative avec le Kosovo-Metohija.

Les entretiens en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies ont été une bonne occasion de présenter aux interlocuteurs la situation actuelle, mais aussi avec tout ce que la Serbie fait pour réduire tout type de tension, être un facteur constructif et se montrer prêt à résoudre les questions problématiques par des moyens diplomatiques et le dialogue. Il a ajouté que nos dirigeants et le président de la Serbie ont réussi à le faire de la meilleure façon possible.

Selaković a indiqué que parmi les réunions importantes figurait celle avec le ministre des Affaires étrangères de la Russie, Sergueï Lavrov, qu'il a rencontré pour la troisième fois en 10 mois.

Nous échangeons régulièrement des réflexions et des positions sur les actualités avec Lavrov, et ces dernières consultations ont été d'une grande importance, d'autant plus que la conversation a eu lieu dans le bâtiment des Nations Unies, où un rapport régulier semestriel de la MINUK sur la situation au Kosovo-Metohija sera soumis la semaine prochaine.

-Chaque rencontre avec Lavrov est une bonne occasion de renforcer le soutien constant de la Russie et de voir la situation actuelle, a déclaré Selaković, rappelant qu'il avait également eu une réunion importante avec le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, pour discuter de la situation actuelle, de la perspective de l'UE, des intégrations européennes...

-Notre plan est de maintenir cette tendance de réunion qui existe depuis le printemps, lorsque les déplacements des responsables de l'État à travers le monde ont été réactivés après un an de pandémie, a-t-il déclaré.

Le ministre souligne que lorsqu'il y a des rassemblements multilatéraux comme ceux de New York ou du Guatemala ou du Mexique, des réunions importantes ont lieu en dehors des sessions principales, ce qui est extrêmement important pour la Serbie.

-Un grand intérêt constant, qui n'a pas tendance à baisser, a régné parmi les interlocuteurs qui veulent entendre comment la Serbie a réussi à se redresser économiquement, à fournir des vaccins et comment elle l'a fait parmi les premiers au monde, a-t-il déclaré, soulignant que lorsqu'il informe son interlocuteur sur ces faits, il voit qu'en tant qu'interlocuteur et État nous devenons beaucoup plus souhaitables pour tout type de coopération.
Une reconnaissance spéciale, comme il le dit, a été accordée à la Serbie, car en tant que petit pays aux opportunités économiques limitées, elle a réussi à faire don de plus de 1,1 million de doses de vaccins, ce que des pays beaucoup plus gros et plus riches n'ont pas réussi à faire.

-Avec cela, nous avons réussi à montrer à quel point la solidarité est une valeur pour nous qui ne s'attarde pas sur de belles paroles. C'est une autre chose pour laquelle la Serbie est félicitée dans le monde entier, a-t-il dit.
Selon lui, l'un des succès les plus appréciés, qui a fasciné les interlocuteurs, est que la Serbie a réussi à améliorer la croissance économique, à être parmi les premiers en Europe en termes de croissance économique.

-Le fait que nous ayons réussi à prendre des mesures sérieuses de consolidation budgétaire avec une politique stratégique et visionnaire sérieuse est quelque chose dont on nous félicite, d'une part pour la vision stratégique et d'autre part pour le courage politique de mettre en œuvre de telles réformes, a dit le ministre.

Comme il le dit, il a été reconnu que l'un des résultats de cette réforme est la confrontation avec le covid et le don de vaccins aux pays amis du monde entier, c'est pourquoi lors de ces nombreuses réunions, il a été question de poursuivre la politique de don de vaccins.

-Quand vous faites face au fait que vous êtes l'un des rares pays à avoir construit trois hôpitaux modernes en quatre mois, vous vous rendez compte que rares sont ceux qui l’ont réussi. Lorsque vous dites que nous avons commencé la production d'un vaccin et que nous nous préparons pour un autre, nous trouvons félicitations et éloges et intérêt pour l'aide, dans l’acquisition de vaccins, non seulement par le biais de dons mais aussi par des achats, a dit le chef de la diplomatie serbe.

-Ce n’est pas rare de voir que, lorsque les interlocuteurs entendent tous ces faits, ils veulent automatiquement promouvoir la coopération, a-t-il indiqué.

Le ministre a rappelé qu'avant le voyage à New York, au Guatemala et au Mexique, il s'était rendu en Belgique, au Luxembourg et en Inde, où il avait également rencontré des représentants d'entreprises intéressées par les investissements directs, l'expansion des capacités.

C'est agréable de voir et d'entendre qu'ils s'intéressent sérieusement à la Serbie et quand ils ont entendu parler de nous par des collègues comme d’une destination favorable. C'est la plus haute reconnaissance pour nos dirigeants, a-t-il dit.

-Nous attendons un bon épilogue de ces réunions, a dit le ministre, ajoutant que le MAE est l'un des points d'entrée pour les investissements.

Selaković a estimé que la politique étrangère du président Vučić a donné des résultats sérieux et a montré tout ce qui peut être fait lorsque vous avez un chef d'État sérieux et un leadership sérieux.

-Derrière cette réputation, il y a des centaines de nuits blanches, beaucoup de travail, d'énergie, et c'est pourquoi aujourd'hui nous avons de quoi être fiers, que nous sommes un État qui mène sa politique étrangère et intérieure de manière autonome et souveraine, a-t-il dit.

Il a souligné qu'il avait évoqué avec ses interlocuteurs le fait que la Serbie s'est engagée à adhérer à l'UE, à se réformer à cette fin, mais qu’elle mène une politique étrangère multi-vectorielle qui ne passe pas outre ses amitiés et ses partenariats traditionnels.

Toutes les portes sont ouvertes pour la Serbie, sauf «celles auxquelles nous n'étions pas prêts à frapper ou auxquelles nous n'allons pas», a dit le ministre, estimant qu'il était difficile de faire une percée en politique étrangère comme cela a été le cas ces derniers ans, parce que nous avions le fardeau de la réputation ébranlée à cause de la  propagande de longue date menée contre notre État et notre peuple.

-Cela change considérablement aujourd'hui, un tel cours de conduite de la politique de l'État, qui a été tracé par la direction de l'État dirigée par le président, est un cours qui doit être maintenu et qui donne des résultats, a dit le ministre, qui a ajouté que c’est un grand honneur lorsqu’un petit pays d'Europe du Sud-Est est un interlocuteur bien vu partout où il apparaît.

Source: Tanjug