Четири државе повукле признање тзв. Косова, две земље помажу Приштини

-Le Conseil de sécurité nationale a autorisé le président Vučić à informer le grand public des pays en question lorsqu'il le juge nécessaire, a dit Selaković.

Par ce geste, comme l'a dit Selaković, la Serbie veut donner une chance aux Etats membres du Conseil de l'Europe de ne pas engager la procédure d'admission du Kosovo à cette organisation en juin.

-Nous voulons montrer ainsi notre disponibilité à parler et à parvenir à une solution par le dialogue, et dans aucun cas unilatéralement, a dit Selaković.

De même, Selaković a déclaré que nos services de renseignement ont appris qu'au moins deux grands pays s'efforcent de fournir un soutien logistique sérieux à Priština dans la campagne pour de nouvelles reconnaissances, ainsi que pour arrêter la campagne de la Serbie visant faire révoquer les reconnaissances.

Selaković déclare que le gouvernement continuera à se battre avec acharnement et à travailler à la révocation de la reconnaissance de l'indépendance déclarée unilatéralement du Kosovo, et qu’il y sera guidé par nos intérêts étatiques et nationaux.

Selaković a relevé que nous sommes dans une situation très difficile vu que notre État et nos dirigeants sont exposés à de fortes pressions, pour nous faire accepter volontairement la violation de l'intégrité territoriale de la Serbie, la destruction du droit et de l’ordre public international, et ceci à notre détriment.

-Puisque certains ont dit le contraire et ont remis en question les arguments du président concernant la validité de l'accord de Washington, je suis obligé de souligner que le gouvernement américain, par le biais d’un communiqué du département d'État à l'occasion du premier anniversaire de l'accord de Washington, a clairement indiqué que pour les États-Unis cet accord reste valable et par ce communiqué ils ont appelé Belgrade et Priština à respecter l'accord, a indiqué Selaković.

Comme il l'a dit, en soumettant une demande formelle d'admission du prétendu Kosovo au Conseil de l'Europe, Priština a montré qu'elle ne respectait pas cet accord et la parole donnée, ni la position non plus de l'État qui a accueilli l’atteinte de l'accord et y a participé.

Selaković souligne que Priština a clairement montré qu'elle n'a pas l'intention de parvenir à une solution par le dialogue, mais qu’elle a choisi l’approche unilatérale pour la énième fois.

-Nous avons devant nous des jours agités et importants, le Président attend la visite du Président du Conseil européen Charles Michel, et une conférence sur les Balkans occidentaux a été annoncée pour le 23 juin, dont l’hôte sera Emanuel Macron. Ensuite, il y a des négociations très importantes concernant le prix du gaz avec la Russie, et en même temps notre combat diplomatique pour la protection de nos intérêts étatiques et nationaux, a conclu Selaković.