Selaković: Les réussites de la Serbie forcent l’admiration et le respect auprès de nos collègues africains

30. aoû 2021.
Le ministre des Affaires étrangères Nikola Selaković s’est félicité aujourd’hui de la visite aux pays du continent africain, qui a duré 11 jours, et au cours de laquelle il a remis un don serbe à nos amis africains de plus de 200.000 doses de vaccins anti-covid.

Le chef de la diplomatie serbe a déclaré sur Pink TV que la principale raison de sa visite en Afrique était la livraison de vaccins, mais précisant que la Serbie avait en même temps fait un don de vivres, et qu'il avait également remis des invitations aux officiels africains pour la célébration du 60e anniversaire de la création du Mouvement des non-alignés à Belgrade les 11 et 12 octobre prochain.

-La Serbie, qui était au bord du gouffre il y a sept ans, aujourd'hui, grâce à la politique sérieuse, responsable et visionnaire du président Aleksandar Vučić, la Serbie en est arrivée à faire don de plus de 200.000 vaccins à ses amis, a déclaré le ministre Selaković, relatant que nous avons fait don de vaccins au Liban, au Zimbabwe, en Zambie, en Namibie et en Angola, et qu'entre-temps, des contingents de vaccins ont été livrés à la Tunisie et à l'Iran.

Evoquant sa visite en Afrique, le ministre Selaković a indiqué que la délégation qu'il dirigeait a parcouru 20.434 kilomètres en 11 jours, soit environ la moitié du volume du globe.

-Au nom du président Aleksandar Vučić et de notre gouvernement, j'ai eu l'occasion de m'entretenir avec quatre chefs d'État, avec les présidents du Liban, de l'Angola, de la Namibie et de l'Égypte, sept ministres des Affaires étrangères, deux vice-ministres des Affaires étrangères, neuf autres ministres d'autres pays, un chef d'état-major, deux premiers ministres et trois présidents de parlement, a dit le ministre Selaković.

Il a souligné qu’auprès de ses collègues africains il a trouvé une grande admiration et respect pour ce que la Serbie a réussi à faire au cours des sept dernières années.

-La Serbie a beaucoup d'amis dans le monde, nous ne devons pas être uniquement euro-centriques, nous ne devons pas constamment regarder uniquement le monde occidental, même si c’est important pour nous, même si nous sommes un pays engagé dans sa voie européenne, et se voit comme un membre à part entière de l'UE, pour autant nous ne devons jamais oublier que, par exemple, les deux pays que j'ai visités, le Zimbabwe et la Zambie, en 1992, étaient les seuls deux pays sur six à s’opposer à l’imposition de l’embargo à la RFY, a souligné le chef de la diplomatie serbe.

Il a relevé que tous les pays d'Afrique subsaharienne qu'il a visités ne reconnaissaient pas l'indépendance unilatéralement proclamée du Kosovo, et que nombre d’officiels ont profité de l'occasion pour réitérer cette position lors des entretiens avec la délégation serbe.

-Le ministre du Zimbabwe a déclaré: nous respectons le droit international, nous sommes voués au respect de la Charte de l’ONU, les décisions du Conseil de sécurité des Nations unies et les résolutions sur le Kosovo et Metohija adoptées au Conseil de sécurité de l’ONU, mais il y a encore une chose, nous soutenons la Serbie parce que nous vous faisons confiance, nous pensons que vous avez raison, nous croyons en ce qui s'est passé tel que vous nous l'avez présenté. C'est quelque chose qui va durer. Il fallait avoir du caractère, quand beaucoup n'en avaient pas, et lever la main pour notre pays. Nous devons bien nous en souvenir, a indiqué le ministre Selaković.

Comme l’autre motif de sa visite en Afrique, il cite l'invitation à la célébration du 60e anniversaire de la fondation du Mouvement des non-alignés, soulignant être convaincu qu'un grand nombre de chefs d'État et de ministres des affaires étrangères seront réunis à ce sommet à Belgrade, les 11 et 12 octobre prochain.

-Malgré les conditions épidémiologiques, surtout quand on dit que l'Assemblée générale des Nations Unies ne siégera pas, nous avons l'opportunité de voir Belgrade devenir le centre du monde pendant ces deux jours, a dit le ministre Selaković.

Pendant les 11 jours de la tournée, le ministre Selaković s'est également rendu au Liban, en Égypte et en Jordanie.

Il a relaté que la visite en Jordanie était la première visite d'un ministre des Affaires étrangères serbe après 30 ans, que la Jordanie est l'un des pays où nous n'avons pas d'ambassadeur, et a souligné que la Jordanie est reconnue au Moyen-Orient comme un pilier de stabilité.

-C'est un pays avec lequel nous n'avons pas eu de communication officielle à haut niveau depuis 30 ans. Notre délégation a été chaleureusement accueillie, nous avons eu d'excellents entretiens, a déclaré le ministre Selaković, ajoutant que la délégation jordanienne avait confirmé son arrivée à Belgrade les 11 et 12 octobre prochain, et qu'il était convaincu que de hauts responsables jordaniens viendraient en Serbie avant le la fin de l'année.

Il a annoncé que la Serbie nommerait un consul honoraire en Jordanie et qu'elle prendrait en considération l’ouverture d’une ambassade.

À propos de sa visite en Égypte, le ministre Selaković a dit avoir eu l'honneur d’être accueilli par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, pour qui il dit être un grand et sérieux leader, changeant l'Égypte aux pas de sept lieues.

-J'ai parlé avec le président Sissi pendant une heure et 40 minutes. J'ai entendu des choses qui vous remplissent de fierté lorsque le président d'un État puissant vous parle de notre président et de ce qui se fait en Serbie et exprime du respect. C'est ce que dit le chef de l'Etat qui a commencé et construit 14 villes complètement nouvelles, là où il y avait un désert, dont une ville est la nouvelle capitale de l'Egypte. Le Nouveau Caire est en construction, il y a actuellement 140.000 travailleurs seulement sur ce chantier, a dit le ministre Selaković.

Il a souligné qu'il est d’un intérêt vital pour nous de voir une rencontre avoir lieu entre les présidents Sissi et Vučić, et que la Serbie et l'Égypte sont des pays traditionnellement amis.

-L'avenir se construit sur de bonnes relations traditionnelles, l'avenir de nos relations existe. Nous devons saisir l'occasion, et pour cela nous devons accueillir le président Sissi le plus tôt possible, dit le ministre Selaković.

Il a souligné que lors de sa visite au Liban ami et frère, il a vu les graves problèmes politiques auxquels fait face le pays qui tente de se remettre de la crise financière et de l'explosion à Beyrouth d’il y a un an.

Dans ces moments, dit le ministre Selaković, vous pouvez voir à quel point le leadership est important et d’avoir un homme sérieux et stable à la tête de l'État et quelqu'un qui soit à même de faire des plans stratégiques de plusieurs décennies.